Malgré ses 4000 ans, la MTC ne cesse de gagner en popularité.
A quoi est dû ce succès?
La MTC est constituée de plusieurs outils (acuponcture, pharmacopée, massages, hygiénisme, nutrition, ...) dont le but est de préserver ou de réinstaurer l'homéostasie (équilibre) énergétique du corps.
La conception asiatique veut que l'être et tous les organismes vivants soient constitués d'énergie.
Cette énergie originelle, appelée Qi ou Tchi, serait, selon les Anciens, à l'origine de la création de l'univers.
La vie serait l'agrégation du Qi, qui en s'agglutinant crée la matière, et la mort, la désagrégation du Qi.
Cette énergie se mute inlassablement.
En soi, cette idée est avant-gardiste car elle a été énoncée bien avant la théorie de Lavoisier , encore d'actualité: "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme".
Voici donc peut-être, une des raisons pour lesquelles la MTC reste d'actualité: elle est encore aujourd'hui avant-gardiste.
En effet, nous, Occidentaux, avons une fâcheuse tendance à nous en remettre à des spécialistes, qui ne voient que par le prisme de leur spécialité et ainsi omettent une règle fondamentale et toujours mise en application par les médecins traditionnels chinois: l'Homme est un tout; l'analyser au travers d'un organe ou d'un symptôme revient à commettre un énorme péché d'abstraction.
Penser que, si un organe est en souffrance, il n'a aucune répercussion sur le reste de l'organisme, est un leurre.
Il est donc probant que la MTC, encore à l'heure actuelle, véhicule beaucoup de réalisme et de sagesse. Elle prône l'aspect indissociable de l'être humain et de son milieu, et elle met en évidence que la suppression du symptôme n'apporte pas la véritable guérison.
En conclusion, nous pourrions dire que cette médecine ancestrale prône l'équilibre émotionnel, physique, intellectuel et spirituel, qu'elle utilise des outils adaptés et naturels afin de retrouver l'équilibre.
Non contente d'utiliser des principes intelligents, elle garde en son sein la sagesse originelle, ce qui la rend intemporelle.
mardi 11 décembre 2007
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